1 Corinthiens 12:2 Vous savez comment, quand vous étiez des non–Juifs comme les autres, vous étiez entraînés et dévoyés vers les idoles muettes.
Jésus-Christ est Le chemin pour nous amener au Père, nous, gens de toutes nations. Sans Lui, nous étions en quête de réponses, là où il ne peut pas y en avoir. Nous conversions avec ce que nous ne connaissions pas, ce que nous arrivions tout juste à espérer. Et pourtant, le Dieu qui nous est présenté par la Bible (ancien comme nouveau testament), est au-delà de toute espérance. Présenté comme un père, il est néanmoins décrit d’une manière infiniment plus fiable que tous les meilleurs pères réunis. A tout moment et simultanément, IL est juste, plein de grâce, aimant et sévère, compréhensif et incompréhensible, doux et fort, indulgent et exigeant, fiable et perturbant, constant et novateur, …
Une telle exhaustivité de vertus va bien plus loin que tous les objectifs dont nous pourrions remplir nos vies, sans jamais les atteindre parfaitement et pleinement. Et pourtant, c’est ce que nous visons. Un vrai développement personnel, non pour soi seulement mais pour le corps. Etre métamorphosé de « lumière
en lumière comme par le Seigneur, l’Esprit » 2 corinthiens 3.18. Refléter « cette gloire de Dieu car nous la contemplons » est une bien belle image et analyse du phénomène. Nous imitons ce que nous contemplons. Un autre passage dira « donc, la foi naît du message que l’on entend, et ce message c’est celui qui s’appuie sur la parole du Christ. » Romains 10:17.
Revenons-en justement AU Chemin ; Le Christ a incarné et démontré l’amour du Père en paroles et en actes au sein d’un groupe. Ce groupe de 12 témoins a pu observer sa Vie en détail pendant 3 années environ. Ces témoins ont entendu ses discours, vu ses actes. Entendu sa compassion, vu sa main tendue. Entendu son zèle pour œuvrer, vu sa recherche de quiétude auprès du Père. Ces témoins ont peiné à comprendre SES agissements, tant ils étaient habitués à d’autres raisonnements. A l’issue de cette première période de formation, le maître annonçant son départ, ils se sont questionnés pour savoir qui était le plus grand, qui prendrait la direction du groupe ? Encore une fois, ils sont à côté de l’essentiel, à côté du Sens.
Le plus grand,
c’est celui qui aime le plus,
ou plutôt le mieux.
C’est en le vivant de manière concrète au sein d’un groupe que l’on expérimentera cet amour concret que le Père nous propose. Ne l’oublions pas, par Son Esprit, le Père est en chacun. Il est Celui qui nous bouscule dans nos raisonnements, dérange nos habitudes pour que nous puissions nous rapprocher de Lui. Il est aussi Celui qui nous aide pour aimer, pour respecter, pour servir.
Pasteur Mathias Dubouchet